invitation/affiche Bernard Le Huche

invit_blh La chute d'Icare                    Prix, cliquer ici prix_BLH_

Juste regarder et peindre, dit-il.

Mais regarder, tout autant dans l’imaginaire, dans le mythe,  dans la légende ou l’œuvre littéraire que dans la nature, bosquets, jardins, plages ou encore visages.

Voir, puis regarder, tout est prétexte à peindre chez Bernard Le Huche. Regarder est un acte intérieur.

Huile onctueuse, matière souple, palette créatrice d’atmosphère, allant du clair-obscur au bleu éclatant d’un ciel, tels les jours et les saisons …

Ces réserves de blanc, comme une toile inachevée ? Non, ces fonds blancs sont là pour soutenir et structurer la toile : « Le blanc n’a pas de réalité matérielle, mais il tient tout, c’est une zone d’énergie ».

Ainsi, le peintre nous démontre superbement que « ceci n’est pas une pipe comme Magritte le soulignait, que ceci n’est ni un personnage, ni une nature- morte, non pas une reproduction mais la chose elle-même: une toile, uniquement une toile, qui par delà sa substance et sa construction devient la chose indispensable : l’œuvre d’art.

Et lorsque la mythologie vient s’immiscer  parmi les nombreux sujets du peintre, tel cet Icare saisi dans sa chute, ou ce taureau de Minos, tout nimbé d’or, c’est bien parce que Bernard Le Huche reste essentiellement transmetteur de traditions fondamentales dont il se sent l’humble rejeton.

Par la magie des formes et des couleurs, de l’huile glissant sur la toile, ou chaque coup de pinceau, couteau ou brosse est perceptible, alors dans la matière-peinture, et à son insu, la pensée s’incarne.

Et ce qui fait son unité, qu’il soit paysage, scène de genre, portrait ou nature morte, et quelque soit la taille c’est bien l’intime, et aussi la délicatesse du regard de Bernard.

Do.L.

Bernard Le Huche est né à Paris en 1955

Il étudie aux Beaux-Arts de 1974.à 1978, vit à La Garde Freinet depuis plus de10 ans.

Son œuvre est présente dans de nombreuses collections en France et à l’étranger.